Les séminaires de recherche du projet européen DE FACTO, porté par le laboratoire CARISM (Université Paris-Panthéon-Assas) en partenariat avec le GRIPIC (Sorbonne Université) reprennent en cette rentrée 2025-2026. Ce projet, cofinancé par la Commission européenne, s’intéresse aux enjeux de régulation, de fact-checking et d’éducation aux médias et à l’information (EMI) face aux désordres informationnels.

Un espace de dialogue interdisciplinaire

À l’heure où l’intelligence artificielle et les réseaux sociaux bouleversent nos pratiques informationnelles, le séminaire DE FACTO propose un lieu d’échanges entre chercheurs, journalistes, acteurs de la société civile et de l’éducation nationale. Les interventions aborderont les mécanismes de production et de diffusion de la désinformation en France et à l’international, ainsi que les dispositifs mis en place pour y répondre.

Première séance : images et désinformation

La séance d’ouverture aura lieu mardi 23 septembre 2025, de 16h à 18h (en présentiel au 92 rue d’Assas, Paris 6ᵉ, et en distanciel).

Laura Verquere et Flore Di Sciullo y présenteront une communication intitulée : « Propositions pour une typologie des images de la désinformation à partir d’une veille sur X ». À partir d’un corpus de plusieurs centaines d’images, elles analyseront les procédés de manipulation visuelle — trucage, génération par IA, décontextualisation — et les enjeux méthodologiques que soulève cette typologie.

Inscription obligatoire pour participer, en présentiel ou à distance

Les prochaines séances (2025)

• 14 octobre : Pascal Froissart présentera son ouvrage L’Invention du fact-checking. Enquête sur la « Clinique rumeurs », Boston, 1942-1943.
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• 18 novembre : Sarah Labelle, Formation aux IAG : tâtonnements, routines et réflexivités critiques dans la production de textes automatisés. Retour sur le projet européen TADAM.
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• 9 décembre : Aude Seurat, Penser les enjeux de l’éthique située et de la réflexivité critique en EMI et Vincent Liquette, Inégalités face à l’expérience informationnelle. Le cas des NEET en Gironde.
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