Comment les rédactions choisissent les dessins de presse
Publier un dessin de presse dans un journal demande de respecter la liberté d’expression du dessinateur, tout en faisant en sorte que le dessin choisi corresponde bien à la ligne éditoriale du journal. Deux impératifs qui nécessitent la mise en place d’un circuit de validation très précis.
Une fabrique mondialisée : les consortiums de journalistes
« SwissLeaks », « Panama Papers », « Football Leaks »… Derrière ces publications massives de données, souvent associées à la fraude fiscale internationale, se cache aussi une nouvelle façon de travailler pour les journalistes, réunis en consortiums dans lesquels s’agrègent des rédactions de plusieurs pays.
Fin du dessin de presse au « New York Times » : un choix controversé
À la suite de la publication d’un dessin de presse jugé antisémite en avril 2019, le «New York Times» s’est d’abord excusé, puis a décidé deux mois plus tard de ne plus publier de caricatures politiques dans son édition internationale. Une décision radicale qui a suscité de vives réactions de la part de caricaturistes du monde entier.
Le dessin de presse, un format universel ?
En quelques traits, les dessinateurs de presse sont capables d’ironiser, dénoncer ou mettre en exergue les faits politiques et d’actualité dans le monde entier. Mais s’ils sont compréhensibles d’un simple regard, leur interprétation, elle, demeure corrélée au contexte culturel dont ils sont issus.
Un journaliste peut-il donner son opinion sur Twitter?
En alimentant un compte Twitter ou une chaîne YouTube, vous produisez de l’information, et dans le même temps, vous donnez des informations sur vous en laissant transparaître vos opinions ou vos centres d’intérêts. C’est ce qu’on appelle "l’identité numérique". Parfois, ces informations distillées sur les réseaux sociaux peuvent poser problème en termes de réputation. Illustration avec la consigne de la direction de l’un des principaux quotidiens américains, le New York Times, qui a demandé à s…