Ils s’appellent DirtyBiology, Micmaths, Scilabus, E-penser, Manon Bril... Sur YouTube, leurs vidéos de vulgarisation atteignent des centaines de milliers de vues, saluées autant par leurs fans novices que les grands pontes scientifiques. Cependant, s’y retrouver dans l’offre pléthorique de la plate-forme n’est pas évident. Comment savoir si l’on peut faire confiance à une vidéo scientifique trouvée sur YouTube ?

Faut-il apprendre à notre cerveau à sauver la planète ? Face à des messages médiatiques sur les enjeux environnementaux, les biais cognitifs ont souvent un effet inhibiteur sur le passage à l’action. Pour les comprendre et les dépasser, il faut aussi interroger notre rapport à l’information.

Faire une recherche d’informations pour expliquer un phénomène scientifique demande aux élèves d’avoir acquis des réflexes de questionnement, d’évaluation des sources et de sélection des informations que l’on peut aborder dès le cycle 2.

La visualisation de données permet d’analyser et de rendre compréhensibles des données parfois complexes à appréhender. Si certaines formes sont assez répandues dans les médias (cartes, graphiques, infographies), ces derniers en renouvellent les codes, mettant en scène des objets ou proposant de courtes vidéos sur des réseaux sociaux comme TikTok.

Fama est trop contente : elle a maintenant sa chaîne YouTube sur l'espace, sa passion ! Ses vidéos sont intéressantes, rigolotes, bien fichues mais avec beaucoup d'approximations. Très vite elle a plein d'abonnés. Et même des entreprises qui lui proposent de faire de la pub. Mais Fama a un « ennemi ». Le professeur Tournefol, grand spécialiste de l'espace. Lui aussi à sa chaîne YouTube. Il dit moins de bêtises que Fama mais il a moins d'abonnés. Quelle est la meilleure chaîne ?

Suivre une actualité en ligne est une occasion, pour la classe, de mettre en œuvre des méthodes de curation et de partage d’informations et, pour l’enseignant, de développer avec ses élèves des compétences numériques aujourd’hui nécessaires dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information.

Rumeur, anecdote, opinion, communiqué peuvent souvent être confondus par les élèves avec une information (un fait vérifié qui intéresse un grand nombre de personnes). Cependant, à l’heure où l’information circule de plus en plus vite, les médias diffusent parfois des informations qui ne sont pas sûres. Fiche pédagogique, parue dans le Dossier de la semaine de la presse, 2018

Bien qu’ils soient confrontés quotidiennement à toutes sortes de médias, les élèves ont souvent du mal à définir le terme « média » : une séance d'introduction s'impose avant tout projet d'éducation aux médias. Fiche pédagogique, parue dans le dossier de la Semaine de la presse, 2018

«Une image vaut mille mots?» aurait dit Confucius. «L'infographie en est la confirmation » ajouterait-il, s'il avait été un journaliste contemporain ! Il est de fait fondamental que les élèves s'approprient cette représentation visuelle de l'information dans les médias scolaires. Fiche pédagogique, parue dans le Dossier de la Semaine de la presse, 2018

La bande dessinée documentaire est devenue un nouveau média d’information grâce à des revues comme Topo ou La Revue dessinée. Ce genre médiatique, appelé aussi BD de non-fiction, s’adresse à un large public et permet de s’informer autrement.

Popularisée par Snapchat et reprise par de nombreuses plateformes, la story est destinée à un public jeune et conçue pour une lecture sur écran mobile. Les images et les formats courts y sont largement privilégiés et transforment notre rapport à l’actualité.