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Le commentaire

ZAKARIA ABDELKAFI, reporter de guerre, réfugié syrien en France raconte : « C’était pendant la manifestation de la fête du travail, le 1er mai. De l’autre côté, les manifestants en noir, les visages cachés par des foulards en première ligne du cortège.
Je n’ai pas vu le cocktail Molotov partir. J’ai juste vu le policier enveloppé par les flammes, et j’ai déclenché.
Le CRS s’en est sorti mais il a été gravement brulé au visage. Je ne m’attendais pas à voir ce type de scène en France, à Paris. Je pensais plutôt que les policiers nous protégeaient.»

Voici la photo du photographe et celle qu’il a recadrée pour l’agence. L’éditeur a choisi cette photo parce qu’elle fascine autant qu’elle déroute. Elle montre également l’extrême violence à laquelle les photographes doivent faire face, y compris en zone de paix. Elle n’est pas unique en son genre mais à une semaine du second tour des élections présidentielles, elle sera abondamment reprise à l’international, Le foyer, lieu où l’on fait du feu, est aussi le foyer de l’image. La masse noire et raide des CRS encadre les flammes. Elles se projettent, comme un reflet, sur la ligne jaune d’or des casques. La construction entre épouvante et fascination, fait surgir la permanence de l’idolâtrie du feu. Danse de Shiva au milieu des flammes.

Des outils

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Un modèle de conducteur : ici l'analyse détaillée de la vidéo Vie et chaos à Alep

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