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01 Je réfléchis à mon utilisation des réseaux sociaux : combien de temps j’y passe, à quels moments et dans quels lieux.
02 Je vérifie si ce que je lis n’est pas une fausse info, si c’est de la publicité et si c’est vraiment gratuit. Et si c’est gratuit, c’est que c’est peut-être moi le produit ?
03 Je fais attention auprès de qui je diffuse mes photos, vidéos, infos ou avec qui je dialogue en webcam ou tchat (qui sont mes « vrais amis » ?).
04 Je fais attention à ce que j’écris, je dis, je montre ou je partage pour ne choquer personne et respecter tout le monde comme dans ma vie de tous les jours.
05 Je demande son autorisation à la personne dont je partage les photos. Je me renseigne sur ce que j’ai le droit et n’ai pas le droit de faire sur les réseaux sociaux.
06 Je ne prends pas rendez-vous avec des inconnus et je préviens mes parents si un inconnu veut me parler, me voir ou s'il m’envoie des images choquantes.
07 Je n’ouvre pas les messages ou fichiers provenant d'inconnus, je ne clique pas sur des liens que je ne connais pas (attention aux virus et aux messages qui vont récupérer mes infos personnelles !).
08 En cas de problème ou de questions, j’évite les conflits et je contacte mes parents ou un adulte de confiance que je connais. Discuter avec sa famille et ses vrais amis, c’est toujours la meilleure solution.
09 J’utilise un pseudonyme pour protéger ma vie privée.
10 Je choisis un mot de passe un peu compliqué, je le garde secret et je le change de temps en temps. Je vérifie souvent mes paramètres de confidentialité et de sécurité.

Que faire en cas de cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est un acte agressif, intentionnel, perpétré en ligne par une personne ou un groupe de façon répétée, à l’encontre d’une victime qui peut difficilement se défendre seule. Restez à l’écoute de vos enfants et soyez attentifs à leurs changements de comportements.

Le cyberharcèlement peut prendre plusieurs formes :

  • les intimidations, les insultes, les moqueries ou les menaces en ligne ;
  • la propagation de rumeurs ;
  • le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale ;
  • la création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social* à l’encontre d’un camarade de classe ;
  • la publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture ;
  • Le sexting (c’est la contraction de « sex » et « texting »). On peut le définir comme « des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentent d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile » (P. K. Smith et al., “Cyberbullying : Its Nature and Impact in Secondary School Pupils”, Journal of Child, Psychology and Psychiatry, n° 49, p. 376.)

Réagir et se faire aider

En cas de cyberharcèlement, vous pouvez contacter le numéro Net Écoute 0800 200 000, géré par l’association e-Enfance. Au-delà de l’écoute et du conseil, Net Écoute peut vous aider au retrait d’images ou de propos blessants (voire fermer des comptes le cas échéant), propose des moyens techniques, juridiques et psychologiques adaptés à la victime de cyberharcèlement, à la famille et au personnel éducatif.

L’association e-Enfance est reconnue d’utilité publique et agréée par le ministère de l’Éducation nationale pour ses interventions pédagogiques auprès des élèves dans les établissements scolaires.

Le site « Faire face au cyber-harcèlement » propose des ressources et des conseils face au cyberharcèlement, que l’on soit auteur, victime, témoin, parent ou professionnel :