Face à l’amplification des désordres informationnels sur le web, savoir évaluer la qualité et la pertinence d’une information, mais aussi la valeur d’une source, sa fiabilité, la crédibilité de son auteur sont des compétences essentielles. Au-delà de la logique vrai/faux, il s’agit d’apprendre à adopter une démarche de questionnement critique face aux sources et à construire des critères d’évaluation de l’information.

Comme la webradio, la webTV est un bon outil de construction des compétences d’éducation aux médias et à l’information et de citoyenneté en lien avec les compétences disciplinaires. Les points communs entre ces deux médias sont la démarche d’apprentissage collaborative et le travail sur les modes d’expression. La différence réside en ce que la webTV implique de pratiquer l’audio et la vidéo (le décor, la lumière, le cadrage, etc.). En cela, les notions techniques à maîtriser sont plus complexes.

Les sujets scientifiques font l’objet de discussions, voire disputes entre spécialistes, journalistes, élus et citoyens souvent complexes à appréhender. La cartographie des controverses est une méthode qui, par le biais d’une enquête, permet aux élèves de saisir les tensions et les enjeux en présence, tout en distinguant les sources fiables et pertinentes.

Sur le web, de nombreux sites répandent des infox liées à l’alimentation, à la santé et plus généralement aux sciences. Ces sites, qui ont fait de la rumeur leur modèle économique, jettent volontairement le flou sur des études scientifiques publiées en anglais pour s’acheter une crédibilité.

À la suite de l’industrie du tabac qui a développé une batterie de stratégies dans les années 1950, des pans entiers de l’industrie manipulent l’information scientifique dans le but de soutenir la vente de produits toxiques.

Le parcours médiatique de la jeune suédoise, de son émergence dans les médias suédois à son explosion dans la presse mondiale, parallèlement à la diffusion de son action sur les réseaux sociaux, permet de mettre en lumière les mécanismes à l’œuvre dans la propagation d’une information.

Incroyable : une Autrichienne de 18 ans a porté plainte contre ses parents après que ces derniers ont refusé de retirer de Facebook les 500 photos d’elle qu’ils avaient prises pendant toute son enfance. Cette plainte pour violation de la vie privée a fait le tour du monde : des médias américains, anglais, allemands, vietnamiens, français ont relayé l’information en se recopiant les uns les autres. Une information virale… qui s’est révélée fausse.

Le 15 juillet 2018, l’équipe de France remporte la coupe du monde de football. Les images de cet événement ont fait le tour du monde. Au lendemain de la victoire, la presse française salue à l’unanimité le sacre des Bleus. Mais à l’international, qu’en est-il ?

Popularisée par Snapchat et reprise par de nombreuses plateformes, la story est destinée à un public jeune et conçue pour une lecture sur écran mobile. Les images et les formats courts y sont largement privilégiés et transforment notre rapport à l’actualité.

Stories, vidéo-textes, podcasts, bandes dessinées : autant de nouveaux formats journalistiques qui renouvellent la relation aux lecteurs, réduisent et redessinent les frontières de l’information, à la lisière du récit, de la fiction ou du divertissement.

Usages des réseaux sociaux, requêtes sur des moteurs de recherche, achats en ligne, mails, écoute de musique… toutes ces activités sur Internet génèrent chaque jour des milliards de données et forment ce que l’on appelle le big data. Analysées et exploitées, sans cesse actualisées, ces données représentent potentiellement d’immenses sources de revenus.

L’identité numérique se construit à partir des traces volontaires ou involontaires, subies ou choisies, que laissent les internautes lors de leurs activités sur Internet (recherche et publication), particulièrement quand ils utilisent les réseaux sociaux et les objets connectés.