Deux poids deux mesures ?
Nous sommes tous médias
Dimanche, il y a eu un incendie à la pizzeria en face du collège. Une partie de la classe était réunie au kébab juste à côté. Cindy a posté des photos sur Photogram. et Léonard et Fama ont recueilli les premières réactions sur place. Cette dernière a tout raconté sur les réseaux sociaux, et a notamment rapporté de fausses informations.
A l’heure des réseaux sociaux nous sommes tous un peu médias. C’est utile mais complique les choses et peut aboutir à des dérives.
La liberté d'expression et ses limites
Chaque année, le théâtre de la ville organise une soirée amusante. Une dizaine d’habitants monte sur scène pour faire tour à tour le portrait d’un voisin. La soirée s’appelle « En toute liberté » et le journal local reprend chaque année les meilleurs portraits. On a le droit de parler des défauts de ses voisins, de les exagérer et d’en rigoler. Mais cette année, la soirée a mal tourné. Un habitant a fait un portrait carrément raciste. La liberté d’expression a des limites, elles sont même fixée…
La théorie du complot
C’est devenu l’obsession de Kamel : il est persuadé que son prof d’anglais a une dent contre lui. Comme par hasard, il n’a jamais la moyenne et ce malgré tous ses efforts. Il commence à croire qu'il s'agit d'un complot et décide d'en parler à ses parents. Sa mère prend alors l'exemple des attentats du 11 septembre pour lui expliquer ce qu'est vraiment la théorie du complot...
Un réseau social, ce n'est pas un journal
En ce mois de juin, le Canard boiteux a lancé un défi aux élèves : raconter chacun leur année au collège sur leur réseau social préféré. De son côté le journal sortira un numéro spécial où ses reporters raconteront l’année à leur façon. A la fin du mois on compare : rien à voir entre ce que racontent les élèves et les journalistes. Un réseau social ce n’est pas un journal : plus de subjectivité, plus de buzz, moins de synthèse, moins d’information.
Un réseau social, ce n'est pas un journal
En ce mois de juin, le Canard boiteux a lancé un défi aux élèves : raconter chacun leur année au collège sur leur réseau social préféré. De son côté le journal sortira un numéro spécial où ses reporters raconteront l’année à leur façon. A la fin du mois on compare : rien à voir entre ce que racontent les élèves et les journalistes. Un réseau social ce n’est pas un journal : plus de subjectivité, plus de buzz, moins de synthèse, moins d’information.
A quoi sert la caricature ?
Campagne des municipales à Troupaumé. L’adversaire du maire est le directeur du supermarché, très enrobé. Babu, le dessinateur satirique du Canard boiteux le caricature en gros cochon baveux avec ce titre : « Un gros porc à la mairie ? » Débat entre Léonard (son oncle est engagé auprès du maire) et Léa autour du droit à la caricature et ses limites.
Cest quoi la rumeur ?
Un nouvel élève est arrivé au collège en janvier. Renfermé, pas sympa, provocateur. Un matin, Romain a dit aux copains que cet élève avait été renvoyé d’un autre collège parce qu’il « dealait » du cannabis. Ce ne serait pas surprenant : il a l’air d’avoir beaucoup d’argent de poche, dès qu’il sort du collège, il passe des coups de fils mystérieux et il ne lâche jamais son sac à dos. Certains en ont parlé sur les réseaux sociaux et les parents d’élèves ont bien l’intention d’en parler à la princ…
Ça veut dire quoi le blasphème ?
Le Pape vient à Troupaumé ! Il vient se recueillir dans le sanctuaire dans la forêt près de la ville où la vierge serait apparue à un fidèle au 19ème siècle. Babu publie une caricature. C’est le pape face à une jolie fille toute nue : « Le pape va enfin voir la vierge ! ». Fama est choquée, Romain rigole. Il n’est pas interdit de blasphémer à Troupaumé comme partout en France.
Scénario 3 - Le Procès de Bobigny (3ème>terminale)
Le scénario 3, diffusé depuis novembre 2021 en partenariat avec l'Ina, s’adresse aux élèves de cycle 4 et aux lycéens.
Il relate des faits historiques: les élèves sont envoyés en novembre 1972 pour couvrir le procès de Bobigny. Marie-Claire Chevalier, 16 ans, est alors poursuivie pour avoir avorté ; sa mère et trois autres femmes pour l’avoir aidée. Leur avocate, Gisèle Halimi, a fait de ce procès une tribune politique qui a marqué l’histoire et ouvert la voie à la légalisation de l’IVG en 19…
Fake news et réseaux sociaux : quels réflexes adopter ?
Quand Erwan et son fils Théo décident de créer les gestes barrières anti-fake news, Myriam, la maman, se fait un plaisir de nous décrypter la situation, sans langue de bois.